Sheherazade

Le sultan a décidé de marier sa fille, mais la savante princesse a posé ses conditions : chaque prétendant devra offrir trois cadeaux uniques et affronter trois démons pour conquérir le cœur de la belle et sauver sa tête ! L’épreuve durera mille et une nuit, autant que de prétendants. Voici qu’arrive la dernière nuit, et avec elle le dernier prétendant. Ce jeune prince musicien saura-t-il attendrir le cœur de la princesse là où tous les autres ont échoués ?

« Belle Shéherazade, ferme les yeux et ouvre ton cœur, mon cadeau se cache dans ma musique, écoute… » (Le prince Atman)

Sheherazade s’inspire des Mille et une nuits, mais aussi du Pavillon des sept princesses du poète Nezami dont l’histoire de la princesse et de ses prétendants inspirera Turandot. Sheherazade met en écho le pouvoir des mots et celui de la musique dans une joute amoureuse et initiatique. La musique de Rimski-Korsakov s’y déploie dans l’espace pour révéler un monde imaginaire et symbolique. Le fait que ce soit des musiciens (chef et harpiste) qui incarnent les personnages principaux accentue la force du prolongement réciproque entre parole et musique. Parallèlement à cette dimension profondément onirique, le personnage burlesque de la servante et ceux, inquiétants, des démons (joués par la même comédienne), donnent en à ce poème symphonique son versant ludique.

Création Orchestre Philharmonique de Liège (2014). Écriture et mise en scène : Lionel Rougerie. Scénographie, accessoires et costumes : Satu Peltoniemi. Pour une comédienne. Mise en jeu du chef et de la harpiste. Participation de l’orchestre. Programme : Rimski-Korsakov – Sheherazade (extraits)

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